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Manuscrit des Confessions

Début du 2e carnet
Manuscrit des Confessions
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Ce manuscrit complet et définitif des Confessions a été donné à la Convention, le 5 vendémiaire an III (26 septembre 1794), par Thérèse Le Vasseur. Il avait été placé sous enveloppe cachetée par Rousseau lui-même et remis par lui à Girardin, avec ordre de n’ouvrir l’enveloppe qu’en 1801. Un autre manuscrit complet des Confessions, présentant quelques variantes à celui-ci, est conservé à la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel.

Rousseau proclame au début des Confessions la nouveauté d’« une entreprise qui n’eut jamais d’exemple ». Il accepte en effet de dire l’individualité irréductible d’un moi dans tous ses détails, dans ses hontes, dans ses particularités physiques et sexuelles. « Voici le seul portrait d’homme, peint exactement d’après nature et dans toute sa vérité, qui existe et qui probablement existera jamais. » En douze livres, il relate sa vie jusqu’aux catastrophes de 1765. Il s’agit moins de dérouler des souvenirs que de restituer la vérité d’une conscience. Rousseau accepte, proclame, revendique sa différence.

Bibliothèque de l’Assemblée nationale

  • Date
    18e siècle
  • Auteur(es)
    Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), auteur
  • Description technique
    Manuscrit autographe sur papier (deux carnets de 182 et 172 pages), 18,5 x 11,5 cm
  • Provenance

    Paris, Bibliothèque de l’Assemblée nationale, S 6049, carnet 2, p. 1

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm132201297s