Présentation
Plus de détails sur la pageLe Jikji est structuré de manière similaire à celle des Annales de transmission de la Lampe de l’ère Jingde, le Jingde Chuandenglu. Il comporte trois généalogies spirituelles successives : les Sept bouddhas du passé (p. 2), les patriarches de l’Inde (p. 3 à 4), les patriarches et maîtres de la Chine (p. 5), puis des textes divers : chants (p. 6), hymnes et éloges (p. 8), soutras et traités, correspondance de religieux (p. 7), exhortation. Les extraits des pages 8 à 14 illustrent trois thèmes de la conception du Sŏn des patriarches selon Paegun, telle que décrite dans son « recueil de propos », le Paegunhwasangorŏk de 1378. Le premier thème traite de l’inanité à vouloir supprimer les pensées pour saisir la nature originelle de l’esprit. Autrement dit, éradiquer les sensations (à commencer par la vue, l’ouïe) ne constitue pas un moyen approprié pour atteindre l’Éveil (p. 9 à 11). Le deuxième thème concerne les relations entre deux types de pratique : la méditation sŏn et l’étude des textes kyo (p. 12). Le dernier thème aborde la question délicate de l’évaluation des pratiquants dans leur avancée dans la Voie (p. 13 et 14). Les p. 1 et 15 sont les couvertures modernes des deux éditions : la typographique de 1377, fabriquée à la fin du 19e siècle, puis celle, xylographique, de 1378, plus récente (20e siècle).