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Les décideurs de la guerre
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La guerre dans les illustrations du Petit Journal
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Journaux de tranchées
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Les artistes dans la guerre
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Jean Veber, soldat dessinateur
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Affiches des enfants de France
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Mémoires intimes
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Article
Louis Barthas, un homme pris dans la tourmente
Mémoires intimes






























Par son ampleur et sa durée, la Première Guerre mondiale a touché l'ensemble de la population française et européenne. Cet événement exceptionnel a suscité la rédaction de multiples documents d'archives personnelles : correspondances entre les soldats et leurs proches, carnets de croquis pris sur le vif au milieu des combats, photographies, cartes postales, souvenirs écrits après la guerre... Ces documents d'archives privées ont été collectés en France dans 106 institutions (archives, bibliothèques et musées) du 9 au 16 novembre 2013 dans le cadre de la Grande Collecte co-organisée par la Bibliothèque nationale de France et les Archives de France sous l'égide du projet Europeana Awareness.
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Aquarelle du front
Charles Lacapère, graveur-sérigraphe, a fait la guerre dans le 90e régiment d’infanterie du 3 août 1914 au 3 août 1919 et fut blessé par balle le 8 septembre 1914. Il a passé tout son temps libre à dessiner et à peindre.
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Lettre du frère de Jean Noyon à son père
Jean Noyon, officier de réserve, appartenait au 6e régiment du Génie du 12e corps d’armée stationné à Angers. N’ayant pas répondu à l’appel après la bataille de Saint-Hilaire, il a dans un premier temps été présumé prisonnier. Après de nombreuses recherches, il a été établi qu’il est en réalité mort sur le front le 21 septembre 1914 à Saint-Hilaire-le-Grand.
Portefeuille de Gaston Barthaux
Gaston Barthaux était placier avant la guerre. Blessé par un éclat d’obus, il a été laissé pour mort sur le champ de bataille en 1916. Revenu avec une jambe raccourcie de 12 cm alors qu’il avait déjà une main bote, il fut reconnu invalide de guerre. De retour à la vie civile, il d’abord travaillé dans une banque, puis pour les Eaux de Vals.
Lettre de Gilbert Charles Maitrat à ses parents
Gilbert Charles Maitrat, engagé en janvier 1915 au 29e régiment d’infanterie, a fait toute la guerre. Il a été sur le front occidental (Vosges, Champagne et Somme) et a tenu un journal de mars à avril 1917. Il a conservé toute sa correspondance de cette période.
Lettre de René Debailly à sa mère
René Debailly a embarqué à Marseille le 11 septembre 1914 pour rejoindre Constantine où il est resté jusqu’en décembre. Il revient ensuite en France à Sathonay, près de Lyon, puis part pour les tranchées le 26 mars 1915. Le 5 avril 1915, il joue dans une fanfare – une lettre et le programme en témoignent. Lors d’une pause à Visan en juin 1916, il écrit à sa mère et joint un dessin d’une vue de sa chambre. Il meurt le 18 août 1916 à Maurepas.
Album de vignettes Delandre émises pendant la guerre de 1914-1918
Cette collection de 181 vignettes de propagande, encore appelées timbres de guerre, représente les grands généraux français, les chefs des armées alliées, les grands aviateurs, etc. La guerre de 1914-1918 a vu fleurir de telles vignettes dans presque tous les pays belligérants. Malgré leur apparence, elles ne sont pas des timbres-poste. En France, nombre d’entre elles furent émises par un certain M. Delandre (de son vrai nom Gaston Fontanille), qui en 1915, eut l’idée d’imiter les Italiens qui émettaient déjà des vignettes militaires, pour faire fortune en profitant de l’enthousiasme patriotique. Leur parution fut stoppée après son incarcération en juin 1917 pour escroquerie « artistique et patriotique ». Malgré leur origine douteuse, les vignettes Delandre n’en représentent pas moins une véritable page d’histoire car de nombreux peintres et illustrateurs de l’époque en ont dessiné, dont Charles Brun, peintre officiel du Ministère de la Guerre. « Toutes évoquent tant de gloire en si peu d’espace », selon les termes du général Joffre.
173 plaques stéréoscopiques d’origine inconnue, retrouvées dans une boulangerie
Cette collection de photographies témoigne de la guerre, de la mobilisation jusqu’aux défilés pour la victoire. Elles ont été réalisées à l’aide d’un stéréoscope, appareil doté de deux objectifs parallèles captant une même vue avec un léger décalage pour donner l’illusion du relief. Bon nombre de ces photographies livrent une partie de leur secret grâce à leur légende. On y trouve, entre autres, la mobilisation, la bataille de Douaumont, des avions abattus, des prisonniers, un défilé de zouaves, les destructions, les fusillés, l’artillerie utilisée, les tranchées, les défilés pour la victoire, l’Aisne, Verdun, la Somme, l’Artois...
Vue aérienne d’abris
Eric Braire récupère en 2005, dans la cave d’une vieille maison de Château-Thierry vouée à la démolition, une besace en cuir contenant 71 vues aériennes et un carnet d’état-major, dit « Colonel » faute d’éléments d’identification, composé lui aussi de photos aériennes de la baie de Somme. Ces photos sont des vues de positions militaires (des tranchées en général) avec des notes manuscrites pour la plupart à l’encre rouge (noms de tranchées, de fosses, de couloirs...). Lors de l’ouverture de la besace, celle-ci s’est complètement délitée. Avec le temps et l’humidité, les photographies s’étaient enroulées sur elles-mêmes jusqu’à former un rouleau compact ; Eric Braire les a patiemment remises à plat.
Soleil couchant sur un paysage dévasté
Cette aquarelle en couleur de Paul Mansard, l’un des peintres de la Grande Guerre, représente l’après-bataille de Verdun, en 1916. Le paysage montre la désolation sur fond de soleil couchant. Document déposé par Thibault Cronier, à qui ce document a été offert.
L’église de Vermelles, détruite en juin 1916
Paul Sarrut, d’origine cévenole, était artiste-peintre à Bordeaux et utilisait volontiers le pastel, la gravure, et l’huile. Pendant la guerre, il était interprète auprès des troupes anglaises et américaines, et s’est marié en 1916. Un album de ses œuvres a été publié chez H. Delépine, éditeur à Arras (British and Indian Troups in Northern France, 70 war sketches by Paul Sarrut, 1914-1915). Document déposé par Adeline Sarrut.
Journal de guerre d’Edmond Bourset, rédigé d’après ses notes en 1920
Edmond Bourset s’est engagé dans les chasseurs à pied à Bruyères dans les Vosges, où il était en garnison, et a combattu sur le front en 1914. Fort courageux, il a fini la guerre en tant que sous-lieutenant et a également participé à l’offensive du Chemin des Dames. Il a été blessé deux fois à Verdun, à la tête d’abord, puis à nouveau le 4 octobre 1918, alors tous ses hommes étaient blessés, tués ou faits prisonniers. De retour à la vie civile, il a bénéficié d’un emploi réservé, comme buraliste puis précepteur. Document déposé par Jean Bourset-Marcellas.
Lettres et dessins de Jean Kioes à sa fiancée Fernande Merlot
Jean Kioes, fils du président de la cour d’assise de la Seine (1917) est probablement né à Bordeaux. Engagé volontaire pour toute la durée de la guerre, il écrit tous les jours à sa fiancée, alors à Paris, et ce jusqu’en 1916. Caporal mitrailleur au 144e régiment d’infanterie sur le front occidental, il combat sur le Chemin des Dames. Le 6 mai 1917, il demande à faire partie d’une mission de reconnaissance et contribue à une opération qui permit de ramener dans les lignes françaises quarante-quatre prisonniers et un important matériel. Il a documenté « sa » guerre avec des dessins, souvent très humoristiques, des différents fronts. Son dernier courrier connu date de mai 1918 : il s’agit d’une photographie de sa compagnie sur une carte postale. Il disparait dans l’Oise peut-être à Baugy ou Bangy ?
Citation à l’ordre du régiment et médailler d’André Campos
André Campos est né le 20 avril 1885 à Nazeregh dans le département d’Oran. Dès 1908, il fut tirailleur dans le 1er régiment de zouaves de la 6e compagnie. Il a ensuite servi dans le 7e régiment des tirailleurs sur le front balkanique. Il est passé par les Dardanelles, la Serbie puis s’est retrouvé dans la campagne d’Allemagne du 14 octobre 1917 au 29 mars 1919. Il fut blessé le 19 juillet 1918 à Soissons. À l’issue de la guerre, il est devenu cultivateur en Algérie. Document déposé par Françoise Mercadal, sa nièce et filleule.
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Livre d’or d’Edmée Laperrière
Edmée Laperrière, originaire du Châtelard-en-Bauge en Savoie, habitait Paris. Pour rester près de son mari, elle décida de devenir infirmière de guerre et fut affectée à l’hôpital auxiliaire 105. Son livre d’or comprend des dessins, des témoignages ou encore des poèmes de soldats blessés. Document déposé par Anne Ernoult, sa petite-fille.
Journal intime de Lucien Camille Jacquart
Lucien Camille Jacquart, né en 1890, a été mobilisé à l’âge de 24 ans en tant qu’officier. Il a fait le récit quasiment quotidien de la Grande Guerre dans son journal intime, qui couvre la période du 21 novembre 1914 au 11 novembre 1918. Ce journal comporte beaucoup de passages en sténo, quelques photographies et quelques coupures de presse. Il y relate, entre autres, la période durant laquelle il a été soigné au centre hospitalier de Pontoise après avoir été blessé. Document déposé par Elise Duchiron, son arrière-petite-fille.
Carnet noir de Fernand Boyon : croquis de la bataille de Bixschoote
Fernand Boyon, cultivateur domicilié à Thil, dans l’Aube, a été mobilisé le 2 août 1914 et affecté au 37e régiment d’infanterie. Fait prisonnier dès le 14 novembre 1914 à Bixschoote, il a été retenu en captivité en Allemagne dans le camp de Salzwedel durant toute la guerre. De retour à Paris le 12 octobre 1918, il n’est rentré dans son village de Thil que le 23 janvier 1919. Document déposé par Sophie Valles, sa petite-fille.
Dessin d’un pont militaire
Né en 1893, à Pontivy dans le Morbihan et décédé à La Flèche en 1972, Joseph Le Pelvé fut militaire de carrière, sous-officier au régiment à La Rochelle. Il a combattu à Champenoux, dans la Woëvre en 1915, puis entre autres à Bussoncourt. Envoyé en Italie fin 1917, il s’y trouvait toujours, en tant que capitaine, le jour de l’armistice.
Carte postale de Gaston Hureau à ses parents
Gaston Hureau fut soigné à hôpital auxiliaire no 10 de Rouen. Il envoie à ses parents une carte postale où l’on peut le voir sur une chaise-longue dans sa chambre et leur écrit qu’il a bonne mine et bon appétit.
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Munitions allemandes trouvées dans le fort de Douaumont
La famille Barbotin conserve un ensemble de photographies de la Grande Guerre qui auraient été prises par un reporter de guerre. Nombre d’entre elles portent au dos un cachet du Ministère de l’Intérieur et parfois un cachet « censuré ». Beaucoup sont légendées et datées.
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Carte postale « Nos douaniers en embuscade »
Cette carte appartient aux archives familiales de la famille de Léon Bouché, qui est ensuite devenu maire de la commune de Varreddes (Seine-et-Marne) entre les deux guerres mondiales.
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Joseph Mugnier dans l’atelier de maréchal-ferrant de son régiment
Joseph Mugnier est né en 1893. Il vivait dans l’Ain, à Saint-Genis-Pouilly, près de Genève. Lors de la Première Guerre mondiale, il était maréchal-ferrant dans la cavalerie et basé dans la Somme. Il a eu la croix de guerre. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il était à la frontière suisse. Il aimait raconter qu’un jour il avait bu du vin avec un Allemand et qu’ils avaient tous deux fini en larmes en se demandant pourquoi diable se faisait-on la guerre.
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Journal de route du fantassin Albert Valée
Albert Valée est né à Besançon, le 7 juillet 1894. Tout au long de la guerre, il a consigné ses observations dans un cahier. Par la suite, ses notes ont été retranscrites par son épouse à la machine à écrire et illustrées de photos, de quatre cartes postales et de quinze dessins dont des cartes, pour la plupart au 1/250 000e. « C’est la vie humble et sincère d’un pauvre soldat, parti plein d’espérance en 1914 et revenu mûri par la souffrance après ces quatre années de tuerie », écrit-il dans l’avant-propos. Les annotations permettent d’admirer la très belle écriture d’Albert.
L’abri Jeanne-d’Arc
Jean Treau est né en Vendée. Après de belles études, il devient officier de carrière. Il occupe son premier poste en Algérie où il a deux enfants de sa femme, originaire de Bretagne. Quand la guerre éclate, il est rapatrié en France. Mobilisé, il participe, entres autres, aux campagnes d’Alsace. Blessé en 1917 ou 1918, il revient néanmoins vivant de la guerre. Tout au long du conflit, il photographie son quotidien et celui de ses camarades, témoignant au jour le jour de la vie des poilus. Pourtant, de son vivant, Jean Treau n’a jamais souhaité évoquer ces souvenirs avec sa famille. Un jour, Eliane Berthon retrouve une enveloppe sur laquelle est noté « Souvenirs de la guerre » et y découve toutes les photos prises par son grand-père pendant le conflit.
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Salle d’opération
Cécile Conil, nièce de Paul Cézanne, est née à Aix-en-Provence en 1886. Elle est infirmière à la Croix-Rouge à Aix-en-Provence et Nice entre 1914 et 1915 pour soigner les troupes africaines et nord-africaines blessées aux yeux. En avril 1916, elle part au front dans l’Oise et la Somme pour assurer le service des « auto-chir », c’est-à-dire les unités de chirurgie ambulante. Sur le front, elle rencontre Georges Belin, lieutenant d’artillerie blessé, trouvé enterré vivant dans un trou d’obus. Elle le soigne, leurs yeux se croisent... et ils se marient le 7 août 1920. Elle fut démobilisée à Saint-Quentin en 1919.
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Jambe de bois (ou pilon) de Pierre Drouot et sa housse brodée au petit-point par son épouse
Mobilisé en 1914, Pierre Drouot dût être amputé juste au-dessus du genou en 1918 à cause d’un éclat d’obus. Son pilon fut transmis de génération en génération après son décès, à l’âge de 52 ans. Pierre Drouot fut également trépané ce qui provoqua des crises d’épilepsie, dont une lui fut fatale. Démobilisé en 1918 à la suite de son amputation, il rentra dans sa ville d’adoption, Brie-Comte-Robert, où il fit une belle carrière dans la banque et ne manqua jamais de faire danser son épouse tous les dimanches malgré son handicap !
Ceinture de zouave brodée
Albert Gustave Robin est né le 5 juin 1889 à Charron, en Charentes-Maritimes. Dès le début de l’année 1914, il est mobilisé dans l’infanterie de marine (ou infanterie coloniale) car il avait fait son service militaire en Algérie, et est envoyé en Belgique. Lors de la bataille de Rossignol le 22 août 1914, il est blessé et fait prisonnier au camp d’Ohrdruf, près de Thuringe. Victime d’une gangrène à la suite de ses blessures, il est opéré par les Allemands et amputé de la jambe et la cuisse. Pendant sa captivité il brode sa ceinture de zouave. Libéré courant 1915, il devient éclusier à La Rochelle.
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Douilles sculptées par Charles Maday
Charles Maday, soldat au 26e puis au 48e régiment d’infanterie territoriale, a survécu à la guerre. Sculpteur sur bois dans le civil, après avoir étudié à l’école Boulle, il sculpta pendant la guerre des objets de grande qualité, dont beaucoup à partir de douilles. Certains sont décorés avec les initiales de sa femme Hélène, d’autres ornés de leurs deux prénoms entrelacés. Il y a eu peu de transmission orale dans la famille, et c’est surtout à travers l’album de photographies que ce grand-père a été redécouvert.
Douilles sculptées par Paul Brunet
Paul Brunet est né le 6 mai 1895. De la classe 1915, il a devancé l’appel pour partir à la guerre en octobre 1914 de Coulommiers (Seine-et-Marne). Enregistré sous le matricule 5337, il faisait partie du 120e bataillon des chasseurs à pied. En 52 mois de campagne, il a été blessé ou gazé cinq fois : blessé par balle le 26 avril 1915 en Belgique ; blessé par un premier éclat d’obus le 26 mai 1916 à Verdun, puis à nouveau le 8 juillet 1917 au Chemin des Dames. Il fut gazé deux fois en 1918. Paul Brunet a survécu à tout cela mais est resté d’une santé très fragile sur le plan pulmonaire. Démobilisé en juillet 1919 en Alsace, il se marie avec Corentine en 1923, mais décède prématurément, à l’âge de 45 ans, le 5 février 1940. Sa famille conserve sa correspondance de guerre, ses carnets de tranchées et de chansons, ses médailles et autres souvenirs de guerre.
Briquet, nécessaire de couture et carte postale de Jules Gardère
Jules Gardère, sergent de la classe 1915, fut mobilisé le 15 décembre 1914 dans le 50e régiment d’infanterie. Il passa ensuite dans le 2e RI en juillet 1915, au 47e RI en octobre 1915 et enfin au 34e RI en août 1918. Il fut démobilisé le 17 septembre 1919. Intoxiqué aux gaz le 18 août 1917, il eut aussi les pieds gelés le 27 décembre 1917. Il a échangé pendant la guerre de nombreuses cartes postales romantiques avec sa bien-aimée Margot et a rapporté plusieurs objets dont une tabatière avec du tabac d’époque, un briquet et un nécessaire de couture qui témoignent de « sa » guerre.
Collection d’images d’emballages alimentaires
Marthe Boyer, née en 1887, vivait à Paris pendant la Grande Guerre. Elle rassembla en album des images cartonnées que l’on trouvait dans les emballages de produits d’alimentation (Biscuits de Luxe, Extrait de Viande Armour, Parfumerie de la société hygiénique Paris...). Les images y sont collées les unes à côté des autres par thème. Marthe Boyer a confectionné cet album à partir de 1900-1910 et l’a arrêté vers juillet 1916, date de la naissance de son fils. Certaines images (Perles du Japon, Alcool de menthe, Ricqlès) représentent le costume de Piou-Piou (pantalon rouge et veste bleue qui deviendra bleu horizon en 1915) ou les costumes des soldats du Génie (Chocolat Express).
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