Gustave Flaubert

L’écrivain ne doit laisser de lui que ses œuvres. Sa vie importe peu.
Très tôt porté vers la littérature, Gustave Flaubert se plonge sans concession dans le métier d’auteur, abandonnant la carrière de droit que lui prédestinait son père. Décidé à vouer son existence à l’écriture, il s’isole dans sa maison de Croisset pour donner vie à ses œuvres, dont la rédaction est chaque fois précédée de nombreux mois d’intenses recherches documentaires.
Madame Bovary, Salammbô, L’Éducation sentimentale…, autant de titres qui résonnent aujourd’hui comme des chefs-d’œuvre, bien que largement incompris des contemporains de Flaubert. Souvent éreintés par la critique, ses romans connaissent néanmoins un succès populaire, en partie dû aux polémiques dont ils font l’objet. Son style original et audacieux, qui renouvelle les codes du genre romanesque, fait de lui le père du roman moderne, reconnu comme un maître par la génération suivante (Zola, Maupassant…) et les auteurs du 20e siècle.